Le rêve... Ce rêve...
Je hais toutes ces révisions. Oui, pour changer je commence par me plaindre... Les études ne sont pas faites pour moi, vivement ma formation et ce concours. Le crâne va exploser: Marx, les PCS, l'exclusion et la productivité (et les autres...) vont me rendre folle. Ce mois va être très long d'une part à cause des examens et d'autre part car je suis si impatiente des visites que l'on doit me rendre. Bien entendu, je vais attendre, je vais vouloir exister et braver mon esprit juste pour ces quelques visites, rien aujourd'hui n'est plus important...
Coup de sang l'autre soir, puis la fatigue, extrême fatigue.. Je m'excuse encore de cette soirée msnique qui, malgré ce que tu dis, a du être très lourde. J'ai sûrement un besoin immense d'être rassurée, même si je ne fais pas appel, ou du moins pas beaucoup. Loin de me prendre pour quelqu'un d'indispensable, je ne veux pas non plus être un fardeau... Et mine de rien, je retourne encore les problèmes dans ma tête. Ce post n'était pas comme le précédent, mais depuis quelques lignes, une petite voix me souffle au creux de l'oreille: "Tu vois, tu ne peux te débrouiller seule, et tu es si faible ma pauvre... Tu ne devrais plus être là..." Je ne peux la faire taire, elle fait partie de moi, c'est moi...
Parler, je veux bien moi, mais ce n'est pas si facile. Au lieu de me comprendre, on va essayer de me contredire. Je ne sais pas quelle posture doivent adopter face à moi ceux qui veulent m'aider, mais ce que je sais est qu'ils ne pourront pas me comprendre. Alors à quoi bon? Il est vrai que pour que je gagne une certaine confiance en moi, il faut que je m'en sorte toute seule. Sortir de quoi? Hin hin... Quel vaste brouillard, on avance à pas de fourmis. Les questions existencielles sont inévitables, mais je dois retourner travailler...
"Rape me again..."