Le noir est là, vous y rentrez ici. L'obscur

  Le noir est là, vous y rentrez ici. L'obscur envahie l'espace libre, son espace réservé. Rien ne va, pour moi comme pour tout le monde, un mouton? Oui peut-être. Mais les cris me brûlent, me rongent, me bouffent, me tuent, me regardent crever et en rient, à leur tour. Les mots ne s'accordent même plus, l'esprit s'en fout. Juste un besoin de lâcher des idées dans l'espoir que cela fasse quelque chose. Mais je le sais, je le sais que c'est inutile. Mais putain, que faire? Les bras, les chevilles, et autres endroits, n'ont plus la place, ni la force d'accueillir d'autres marques de ma violence. Le besoin fait savoir qu'il est là, les démons aussi. Ah, les démons, qu'ils ont heureux eux aussi de cette période qui s'annonce. Mais comment va-t-elle s'achever celle-ci? Encore par un voilage, par un oubli volontaire de ce qu'est vraiment la vie? Ou par le départ ultime? Peut-être qu'elle ne s'achèvera jamais, car la souffrance est trop fière de voir son hôte si peu résistante à ses attaques. Le désespoir, le doute, les idées morbides, une vraie "fille paumée" qui n'évolue plus, qui régresse même...

Pour celles qui me côtoient, je dois prévenir. Le rire sera discret, l'envie de parler (et non d'insulter) le sera aussi. Peut-être que je ne pourrais retenir quelques larmes, mais je ferais mon possible pour ne pas exposer cette décadence. La solitude reste la meilleure chose pour cela, et pour... Mais ce n'est pas un appel à l'aide, je ne veux pas de pitié et de caresses compatissantes, tout ceci serait injure! Il arrivera ce qu'il devra arriver...

La rage est tant que je ne sais plus écrire, que je ne sais plus quoi écrire, ni quoi faire...

Cependant, je pleure aussi de plaisir, juste en repensant à celle qui me glissa ces quelques mots: "I love you so much"...